La tisane
Définition selon la pharmacopée française : préparations aqueuses de plantes médicinales
Il existe différentes méthodes selon les facteurs de température et de temps utilisés pour la préparation :
Macération :
Température ambiante, de 30 min à 4h.
L’avantage de cette technique est que le principe actif n’est pas altéré mais elle est bactériologiquement peu stable. Elle est utile pour les drogues mucilagineuses ou pour des principes actifs sensibles à la chaleur.
Quelques exemples de plantes : Plantain Plantago lanceolata, bouillon blanc Verbascum sp., lichen Cetraria islandica, fucus Fucus vesiculosus ou gentiane
Gentiana lutea.
Digestion :
Température chaude, entre 70°C et 100°C durant 1 à 5h
Elle est utile pour une extraction plus poussée dans les tissus de la plante.
Infusion :
Plante fragmentée recouverte d’eau bouillante pendant 10 à 15min à couvert
Cela limite la disparition des principes actifs volatils, comme les huiles essentielles. On l’utilise pour les parties les plus fragiles de la plante, comme les feuilles et les fleurs, et pour les drogues riches en huile essentielle.
Décoction :
D’une température ambiante jusqu’à ébullition pendant 10 à 30 min
Elle est adaptée pour les parties dures et riches en tanin, comme le bois, les écorces, ou les racines. Attention, les principes actifs peuvent être altérés.
C’est le cas des plantes à iridoïdes. Ces drogues se trouvent dans les racines mais sont sensibles à la chaleur : on préféra alors une extraction par macération.
Quelques exemples de plantes à iridoïdes : les racines de Valériane, Valeriana officinalis (ayant une action sédactive du système nerveux central ou bien de la gentiane jaune), Gentiana lutea (employée comme tonique apéritive).
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