Valoriser une plante c’est lui donner une valeur ajoutée par sa transformation : ça peut être en tisane, en teinture mère ou bien encore en huile essentielle, qui pourront ensuit être utilisées dans le soin ou l’alimentation.
La transformation de plantes, consiste à récupérer ses principes actifs. Selon la technique de transformation et l’affinité du solvant choisi on va récupérer un type de famille de molécules.
L’action d’une plante fraîche est différente de l’une de ses formes de transformation car la composition des molécules présentes dans une plante vivante ne sera pas la même suite à l’extraction de ses molécules. Notion de totum : Le totum d’une plante est une notion de phytothérapie désignant la totalité d’une plante. On considère que l’effet thérapeutique de la plante totale est supérieur à celui de l’un de ses constituants. C’est un ensemble cohérent de principes actifs d’action synergique.
Une plante séchée correctement peut se conserver jusqu’à 2 ans et servir dans la préparation de tisane ou dans l’alimentation.
Un séchage réaliser dans les règles de l’art permet de conserver un maximum des molécules de la plante.
Une plante contient un ensemble de molécules actives qui peuvent être extraites de manière différentes en fonction de l’affinité avec le solvant d’extraction et de la partie de plante choisie.
Il existe d’autres techniques d’extractions spécifiques comme les solarisations de bach, les élixirs minéraux ou bien les extraits secs pulvérulents qui pourront être détaillés dans les cours que proposent l’association.
Démonstration de la réalisation d’une tisane digestive anti-inflammatoire
Elles sont nombreuses et détaillées dans chaque exemple de transformation et dans l’espace plantes locales et leurs propriétés :
Plus d’informations sur ces transformations et applications sont données dans les cours et ateliers en cliquant ici.
Cuve de 30L remplie de roses anciennes pour l’hydrodistillation
La distillation est une technique de séparation et de purification de substances chimiques. Dans le cas des plantes, ce sont les molécules volatiles d’huile essentielle contenues dans leurs cellules.
L’hydrodistillation est une distillation où l’on met les plantes en contact directement avec l’eau (pratiquée avec la rose par exemple), alors que pour la distillation par entraînement vapeur (pratiquée sur les autres plantes comme le thym, la lavande ou bien la menthe), les plantes sont mises sur un support afin que la vapeur les traverse.
L’aromathérapie est la science de la phytothérapie qui utilise les principes aromatiques des huiles essentielles sous forme d’huile essentielle pure ou bien d’hydrolat.
L’eau est chauffée dans un bouilleur pour produire de la vapeur saturée. La vapeur saturée à 100°C passe ensuite dans la cuve contenant les plantes et les traverse. La vapeur va rompre les cellules végétales et libérer les composés volatiles à 100°C qui pourront alors être entraînés avec la vapeur en haut de la cuve pour atteindre le refroidisseur. La vapeur chargée en composés volatiles passe alors dans le refroidisseur qui condense la vapeur en liquide. On récupère donc en sortie de refroidisseur dans un essencier les vapeurs condensées qui donneront deux phases: la phase aqueuse appelé hydrolat contenant l’eau et quelques gouttelettes d’huiles essentielles en bas et la phase organique contenant l’huile essentielle en haut.
Définition selon la pharmacopée française : préparations aqueuses de plantes médicinales
Il existe différentes méthodes selon les facteurs de température et de temps utilisés pour la préparation :
Température ambiante, de 30 min à 4h. L’avantage de cette technique est que le principe actif n’est pas altéré mais elle est bactériologiquement peu stable. Elle est utile pour les drogues mucilagineuses ou pour des principes actifs sensibles à la chaleur. Quelques exemples de plantes : Plantain Plantago lanceolata, bouillon blanc Verbascum sp., lichen Cetraria islandica, fucus Fucus vesiculosus ou gentiane Gentiana lutea.
Température chaude, entre 70°C et 100°C durant 1 à 5h Elle est utile pour une extraction plus poussée dans les tissus de la plante.
Plante fragmentée recouverte d’eau bouillante pendant 10 à 15min à couvert Cela limite la disparition des principes actifs volatils, comme les huiles essentielles. On l’utilise pour les parties les plus fragiles de la plante, comme les feuilles et les fleurs, et pour les drogues riches en huile essentielle.
D’une température ambiante jusqu’à ébullition pendant 10 à 30 min Elle est adaptée pour les parties dures et riches en tanin, comme le bois, les écorces, ou les racines. Attention, les principes actifs peuvent être altérés. C’est le cas des plantes à iridoïdes. Ces drogues se trouvent dans les racines mais sont sensibles à la chaleur : on préféra alors une extraction par macération. Quelques exemples de plantes à iridoïdes : les racines de Valériane, Valeriana officinalis (ayant une action sédactive du système nerveux central ou bien de la gentiane jaune), Gentiana lutea (employée comme tonique apéritive).
Pour plus d’informations et de détails vous pouvez vous inscrire à un cours sur les tisanes, en cliquant ici.
Le macérât huileux est ensuite utilisé pour des applications externes ou bien pour la fabrication de baume ou émulsion.
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C’est à dire que je mets 1 unité de la teinture mère pour 99 unités d’eau.
Définition de teinture mère : base concentrée servant à la dilution homéopathique au 1CH ( “centésimale hahnemannienne” ) et plus.
L’avantage de la teinture mère est sa capacité à capturer la majorité des molécules actives de la plante fraîche grâce à l’affinité du solvant alcool. On s’approche du totum de la plante (action synergique de la totalité de la plante). En comparaison, les tisanes ne vont extraire que les molécules solubles dans l’eau et quelques huiles essentielles. Les teintures officinales se fabriquent comme la teinture mère mais à partir d’extrait sec de plantes (souvent des racines) et à raison de 1/20 d’extrait de plantes par rapport à l’alcool.
Tout comme les alcoolatures, l’utilisation de vin est un très bon moyen pour extraire les principes actifs des plantes. Les plantes fraîches peuvent aussi être macérées dans du vinaigre de cidre ou de vin de plusieurs jours à quelques semaines. On procède à la filtration puis le vinaigre médicinal peut être conservé plusieurs années à l’abris du soleil.
Vinaigres de menthe, de violette ou sureau à utiliser aussi bien pour la table que dans la préparation de lotions cosmétiques (désincrustant, assainissant).
Quelques exemples : vin de sureau et vin de noix
125g de fleur de sureau dans 1L de vinaigre de cidre à mettre dans un bocal fermé hermétiquement et laisser macérer 3 semaines en plein soleil. Filtrer. Peut être utilisé en cure de 3 semaines à l’automne pour stimuler les défenses immunitaires.
Il s’agit d’une forme galénique spécifique aux tissus méristémiques ( bourgeons de croissance, châtons, radicelles) des arbres et arbustes.
Lien vers des fiches de gemmothérapie : https://www.feh.be/category/fiches-sante/fiches-gemmo/
Pour l’équilibre et contre le stress, c’est un régulateur hormonal qui a une action sur les états inflammatoires.
Indiqué pour l’inflammation des articulations, aide à l’élimination de l’acide urique.
Agit en profondeur sur le système endocrinien. Remède clé pour les affections psychosomatiques : stress, émotions et symptômes associées.
Il s’agit d’une cueillette à un moment spécifique : lorsque le bourgeon est sur le point de s’ouvrir (débourrage). Les cueillettes doivent être mises dans les deux heures dans un solvant permettant d’extraire au mieux tous les éléments types : hormones de croissance, ADN, minéraux, vitamines présents dans le tissu méristémique.
Solvant :
La concentration du bourgeon représente 10% du poids du solvant. Prendre en compte les 75% d’eau dans le bourgeon.
Macération 3 semaines, dynamiser et filtrer. Conservation 5 ans.
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Apprenez à réaliser vos cosmétiques : émulsion, baume, shampoing, lors d’ateliers
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La criste marine est une plante aromatique anti-oxydante pleine de vitamine C.
Pour relever et épicer vos plats : Un mélange de graines de maceron, de criste marine, de carotte sauvage et de fenouil à mettre dans votre moulin à poivre.
De nombreuses recettes à partir de plantes sauvages locales dans “Mon herbier savoureux” de Anne Richard, édition Métive.
